Loir-et-Cher Chaud devant, l’hôtellerie et la restauration recrutent 300 personnes


La saison touristique est lancée en Centre-Val de Loire, comme partout en France, et les politiques comme les économistes misent gros sur les revenus à venir, à condition qu’il y ait assez de personnel pour assumer les demandes de postes en Hôtellerie Restauration Tourisme ou HRT. Une nouvelle fois, depuis 4 ans, pouvoirs publics, élus et professionnels lancent un cri d’alarme et un appel au secours pour des embauches…
François Pesneau, préfet de Loir-et-Cher ; Jean-Patrick Gille, vice-président régional chargé de l’emploi et de l’apprentissage ; Sabine Ferrand, présidente régionale et départementale (41) de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH), en relation avec Stéphane Bureau, président de «Cuisine en Loir-et-Cher», rassemblant des restaurateurs de métier, ont animé un point-presse, en présence d’autres partenaires tels Pôle Emploi, la Mission locale, les collèges et CFA, le Greta, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat…
Les opérations de sensibilisation séductrice qui dureront jusqu’au samedi 18 mars, en plusieurs points du département, offriront un éventail de propositions informatives fortes, dans le cadre du Comité de développement de l’emploi (CODEVE), dont la traditionnelle course de garçon.ne.s de café, le mercredi 15 mars, dans l’après-midi à Blois.
Sous le slogan appétissant «À table pour l’emploi», tout sera mis en œuvre, concocté et cuisiné pour promouvoir ces métiers nobles où la notion de créer et concrétiser un plaisir reste une valeur forte, par rapport à d’autres jobs un peu moins craquants, avec plus de quinze moments forts et rendez-vous importants, partout en Loir-et-Cher.
4.500 emplois (5,6% de la catégorie) sont occupés en Loir-et-Cher, bien mieux que la moyenne régionale (4,7%) et ce poids économique non négligeable a besoin d’être boosté. 300 personnes sont recherchées en Loir-et-Cher, d’urgence !
Certes, il faut oublier et faire table rase d’un passé pas glorieux de la part des chefs d’entreprises plus enclins à regarder le tiroir-caisse et la rentabilité que la formation ou même le respect du personnel. La Covid, notamment, est passée par là et un autre souci anime les patrons, celui de trouver des collaborateurs et de les fidéliser, en les respectant. La mentalité évolue, heureusement, mais le mal est fait. Un appel général à la mobilisation pour ces activités d’avenir où existe, aussi, le plein emploi, sans application saisonnière, donc à l’année, est lancé pour toutes les catégories d’âges et les nouveaux qui se lancent dans le métier pourront devenir à leur tour, patrons et… employeurs.
Sabine Ferrand a rappelé qu’il ne fallait pas oublier, dans tout cela, le côté humain de la profession et la prise en considération d’un travail difficile, mais encore attractif, car varié et plein d’espoirs, même si 2023 s’annonce comme une saison dangereuse, avec le prix inflationniste des matières premières, le surcoût des énergies, la baisse du pouvoir d’achat… et, peut-être, une certaine morosité ambiante latente.
Et cerise sur le gâteau, en dessert, se pose aussi le tracas à venir avec les transmissions d’entreprises futures, les toqués prenant de plus en plus d’âge et songeant, aussi, à la retraite, devant leurs pianos…
Jules Zérizer
Contacts
Il est possible de contacter pour de plus amples renseignements sur cette opération «À table pour l’emploi», Audrey Rousselet (audrey-atpe41@orange.fr); Estelle François (estelle.francois@centrevaldeloire.fr); Valérie Géré (valerie.gere@loir-et-cher.gouv.fr); Patricia Percevault (patricia.percevault@greta-vdl.fr).