Loir-et-Cher : Nouvel épisode pour le Mouvement de la Ruralité


Après les élections sénatoriales du 24 septembre 2023, en parlant d’élection, il y en a une qui s’était mal passée l’an passé, celle de la présidence du Mouvement de la ruralité (LMR). Suite de la suite.
L’hiver dernier, le Vendômois Éric Doumas prenait les rênes et la présidence du petit parti, succédant à Eddie Puyjalon, transférant de fait le siège de Pau (Pyrénées-Atlantiques) vers la Sologne et la commune de Salbris. Et puis, cela aura vite déraillé, de manière incompréhensible, avec le souhait en avril 2023 de l’ancien président de revenir reprendre la barre. En juin, un comité directeur aura même élu un nouveau (et deuxième) président, Bernard Borel. Le tout rythmé par moult assignations et épisodes judiciaires. Le 19 septembre 2023, le tribunal judiciaire de Blois a une nouvelle fois débouté le camp adverse et donné raison à M. Doumas, conforté dans son fauteuil à la tête de LMR ; a été ajoutée l’obligation pour le Mouvement de la ruralité et ses 1 000 adhérents, de réunir un conseil national afin de procéder à l’élection d’un comité directeur dans un délai de trois mois. Éric Doumas ajoute : “Peut-être qu’on pensait que je ne serai pas un président qui présiderait. Ce long parcours judiciaire me désole, mais a été nécessaire pour mettre en lumière la sincérité de ma présidence (…). Sans doute qu’il y avait des intérêts en jeu qui me dépassent. Pour clôturer ce chapitre LMR, je ne me présenterai pas à ces prochaines élections mais je continuerai à porter le message rural, positivement, avec ma nouvelle association, “Résilience rurale et humaniste”, qui a vocation à rayonner régionalement, voire au-delà, avec des paroles moins anxiogènes.”
É.R.