Le 1er mars, Régine Engström, a pris ses fonctions de préfète de la région Centre-Val de Loire. Elle succède à Pierre Pouëssel, en convalescence après un accident cardiaque en novembre dernier.
Nommée en Conseil des ministres, Régine Engström aura fort à faire dans ses fonctions de représentante du Gouvernement sur le territoire. « Les dossiers du moment sont bien sûr la réduction de la crise sanitaire, et la gestion du plan de relance », dit-elle. Mais elle sera aussi attentive à l’environnement, sujet d’actualité qui lui importe particulièrement. « En la matière il faut être pragmatique, dit-elle, et savoir concilier les impératifs économiques avec la nécessité de préserver la planète ».
Ces sujets ont en effet été au cœur de sa vie passée. Elle débute sa carrière à Paris comme haut fonctionnaire, en charge successivement de la propreté de la ville, des finances et de l’environnement. Elle sera plus tard directrice générale de l’opérateur public « Eau de Paris », avant de rejoindre en 2016, le ministère de la transition écologique et solidaire, dont elle sera la secrétaire générale.
Enfin, en 2019 et 2020, elle est membre du Comité exécutif de NEXITY, et directrice de la Responsabilité Sociétale et Environnementale.
Femme avant tout
Si Madame la préfète impressionne par son bagage (ingénieur des ponts, des eaux et des forêts, haut fonctionnaire de Défense et de Sécurité), elle est aussi mère de trois enfants. Est-ce un atout pour représenter l’État ? « C’est en tout cas une force, dit-elle. Je fais avec, sans me poser de questions, et sans le porter comme un étendard ».
Régine Engström affectionne la Région dont elle garde le souvenir de vacances chez ses grands-parents dans le Montargois.
Elle affiche donc un large sourire et une certaine décontraction, dans un costume bleu marine au revers duquel est épinglé la Légion d’Honneur.
Stéphane de Laage