Quoi de neuf depuis un mois


Le Cher toujours au régime sec

En plusieurs occasions les services de la préfecture du département ont mis en exergue le manque de précipitations et l’état catastrophique du niveau des nappes phréatiques. « L’état quantitatif des ressources en eau du département du Cher est préoccupant. Les nappes souterraines, insuffisamment rechargées cet hiver, ne sont pas en capacité de jouer leur rôle de soutien des cours d’eau. Les débits des cours d’eau sont faibles. Les quelques pluies de la première quinzaine ont bénéficié à certains bassins versants (Grande Sauldre et Petite Sauldre). Au contraire, d’autres territoires n’ont pas profité de ces averses (Cher, Yèvre amont). » assure la préfecture du Cher qui a aussi édicté un certain nombre de restrictions d’usage de l’eau tant pour les exploitants agricoles, les industriels, les collectivités que pour les particuliers. Des restrictions qui sont proportionnées à la situation du bassin versant : alerte pour ceux de la petite Sauldre et la Rère, alerte renforcée pour l’Arnon et le Fouzon, ou crise pour le Cher, l’Indre et l’YÈvre.


Incendie au centre technique de Mehun/Yèvre

L’atelier du service espaces verts du centre technique municipal de Mehun-sur-yèvre a été totalement détruit lors d’un incendie voilà quinze jours. Les six véhicules et la plupart du petit outillage déposés dans les locaux ont été eux aussi détruits par les flammes et la chaleur. Une enquête quant aux conditions de propagation du feu, mais aussi quant à son origine, est en cours. Aucune piste n’était privilégiée au départ… cependant, il semblerait que plusieurs départs de feux aient été constatés et qu’un briquet aurait été trouvé sur le site. Tondeuses, benne à ordures, tracteurs, camion, tout est parti en fumé en une seule nuit. Les dégâts de cet incendie, dont on s’oriente vers une origine criminelle, sont évalués à près d’1,5 million d’euros. Alors que l’enquête est toujours en cours, de nombreuses municipalités et des entreprises ont proposé de prêter du matériel aux services de la ville pour assurer une continuité minimale du service.


Baignades interdites pour cause de mauvaises algues

Des températures hors normes, même pour un été chaud. Des rivières au plus bas niveau. Il n’en fallait pas plus pour que foisonnent les algues. Une prolifération qui a surtout causé le décès de plusieurs chiens durant l’été, dans le Cher mais aussi l’Indre, le Loir-et-Cher, le Maine-et-Loire et l’Indre-et-Loire. L’origine de ces décès a été attribuée à un développement important de cyanobactéries accumulées dans les amas d’algues au fond du cours d’eau ou flottant en surface. « Le contact ou l’ingestion d’eau ou d’algues provenant de zones d’eau stagnante comportant des dépôts d’algues abondants ou de la mousse peut présenter un danger. » expliquaient les notes officielles. Et d’interdire la baignade dans tout le département, l’ingestion de l’eau de la rivière ou la consommation des poissons pêchés dans celle-ci et de respecter un maximum de règles d’hygiène.


Décès de François-Xavier Clavel,
ancien directeur adjoint du Printemps de Bourges

L’ancien directeur-adjoint du Printemps de Bourges, en poste jusqu’en 2011, François-Xavier Clavel, surnommé Fernand par ses connaissances, est décédé à Nice, après un mois d’hospitalisation, des suites d’un AVC survenu à la mi-juillet en Corse. Bras droit droit de son pote d’adolescence Daniel Colling, ancien directeur du Printemps de Bourges, de 1986 à 2011, François-Xavier Clavel, avait 71 ans. Il avait été par ailleurs directeur commercial, directeur financier du festival berruyer. Depuis 1977, dans les pas de son complice, il n’avait manqué aucune édition, du bénévolat à la direction, de la manifestation musicale berruyère. Festivalier dans l’âme, « enjoué, généreux, simple, sincère, charmeur et ambianceur » selon ceux qui l’avaient côtoyé, il ne manquait pas d’humour, toujours prêt a dégainer la première blague pour lancer la journée. Ses obsèques se sont déroulés, en présence de plus de trois cents personnes, au Père-Lachaise, la semaine dernière.

Fabrice Simoes