Depuis le 7 janvier la radio catholique RCF est en reconquête avec un nouveau plan de développement. Nouveau slogan, nouveau logo, nouvelle offre multimédia, 63 radios locales fédérées pour faire de la radio autrement.
RCF (Radio chrétienne en France) se définit comme une radio chrétienne généraliste de proximité ouverte à tous. RCF en Berry est l’une des 63 radios locales de ce réseau national né à Lyon, avec Radio Fourvière en 1982 au moment de la naissance des radios libres. Beaucoup ont disparu, les radio commerciales ont repris les canaux libérés et radio Fourvière a continué sa route, ouvrant des antennes régionales et devenant RCF en 1996. C’est à cette époque qu’est né le logo bleu, blanc et orange. Des teintes froides qui ne correspondaient pas à son nouveau slogan « La joie se partage ». Cette joie se décline en jaune, orangé et rouge avec un lettrage blanc plus arrondi pour RCF radio.
RCF en Berry produit quatre heures d’émission par jour dans ses studios de Bourges et Châteauroux. Une prouesse avec six salariés (qui ne représentent que quatre équivalents temps pleins). Heureusement, pour l’antenne castelroussine vingt-cinq bénévoles viennent « faire tourner la boutique » en s’absorbant dans les tâches pratiques mais surtout en produisant des émissions. « On ne traite pas tous les sujets, précise Michel Gourmont président de RCF Berry, pas les faits divers, pratiquement pas le sport. Nous sommes le média de la prise de recul, à la périphérie de l’actualité. »
Radio Chrétienne, RCF
Il ne s’agit pas de repeindre l’actualité en rose, mais de traiter des sujets porteurs d’espérance. « Nous n’avions pas une mauvaise image, mais on nous reprochait d’être ennuyeux. L’engagement c’est de transmettre à nos auditeurs notre enthousiasme. »
Des auditeurs dont la moitié ne mettent pas les pieds à l’église, mais qui possèdent pratiquement tous un smartphone, d’où l’utilité, pour aller à la rencontre de ce public, de disposer d’un site Internet performant. Là encore nouveau graphisme présentation plus aéré et exclusivités web avec en particulier les formats longs d’interviews diffusées à l’antenne. »
« Nous sommes le premier réseau national de radios associatives généralistes, rappelle Michel Gourmont. Nous disposons d’un budget annuel de 200.000€ alimenté par le fond spécial radiophonique, les dons, le diocèse et les partenariats. Nous limitons volontairement la publicité qui représente le troisième poste de recette. »
P.B.
