Romorantin : Des dossiers et convives à l’heure du goûter, et c’est arrivé …


Un conseil communautaire s’est tenu à la Pyramide mercredi 24 février. Un ordre du jour pendant une heure à tout casser, en présentiel. Sans distanciel, mais avec tables distanciées, et tout de même au milieu, un élu covidé ! Depuis le temps que c’était seriné, c’est fait. Même si plus de peur visiblement que de mal, au final.
« Tea time » ! Le 24 février, l’originalité solognote persiste et signe, et aura consisté à organiser, en période de couvre-feu, une session d’intercommunalité… à 15 heures. Pourquoi pas, après tout, il n’y a pas d’heure pour les braves, au bal masqué. Toutefois sans thé ni goûter, sans visio-conférence aussi comme d’habitude chez les Gaulois romorantinais réfractaires. Un conseil sans grand bruit de l’opposition ni cris d’orfraie ; tout à fait normal, l’ex-candidat calife à la place du calife, Monsieur (de) Redon ne pouvant qu’afficher dans les rangs profil bas après la validation par le tribunal de l’élection municipale de 2020 et par conséquent, le rebut de sa tentative de putsch du trône a posteriori… Un conseil donc, surtout avec des masques et ça, ce fut bienheureux, car également dans la salle de spectacles à l’arrêt le 24 février se nichait un édile contagieux et contaminé ! La République ne protège pas de tout… Cocotier décroché de facto pour Jeanny Lorgeoux, maire SE de Romorantin et président de l’intercommunalité associée, testé positif au coronavirus le 25 février, aïe ! Bien que finalement, tout le monde ayant croisé ou côtoyé l’intéressé covidé s’en tire plutôt bien, avec des tests négatifs ici et là. Didier Guénin (PS, Un Avenir pour Romo), silencieux jusqu’ici, s’est toutefois pourfendu d’un communiqué circonstancié qui déclame ceci : “Depuis des mois nous subissons les pratiques peu démocratiques de M. Le Maire. Sur le premier point nous restons hélas sur notre faim. Sans surprise le tribunal administratif d’Orléans a rejeté le recours de M. Redon Colombier (Ensemble pour Romo, Modem et plus, divers, ndrl) dans l’article 1 de sa décision et rejeté le mémoire en défense de M. Lorgeoux dans son article 2. Parce qu’il est rare en France qu’une élection soit invalidée et que dans les rares cas où cela survient les électeurs la plupart du temps réitèrent leur choix. Nous prenons acte de la décision du Tribunal administratif d’Orléans qui n’a pris aucune de nos observations en compte au motif légitime qu’elles exprimaient des faits nouveaux par rapport au recours et se trouvaient de fait hors délai. Mais nous gardons le regret que le tribunal ne se soit pas prononcé sur le fond pour dire pour chacune d’entre elles, s’il y avait eu ou pas franchissement de la légalité. Sur le second point nous demandons depuis des mois avec insistance que des mesures de protections supplémentaires vis-à-vis de l’épidémie de Covid19 soient mises en place pour les personnels municipaux et que les Conseil Municipaux et les Conseils de CCRM soient organisés en distanciel, comme Blois et Vendôme savent le faire. Ce que nous redoutions est arrivé, un membre de la CCRM a participé à la réunion en étant porteur du virus, en l’occurrence M. le Maire. Nous adressons à M. le Maire nos vœux de rétablissement et espérons que cela l’amènera à l’avenir à changer ses comportements et à mettre en œuvre des pratiques plus respectueuses.” Voilà, voilà, et sinon, tchin, santé, hein, et que cela serve de leçon ! Pour le virus, autant que pour les recours…
Émilie Rencien