Selles-sur-Cher : Une première pierre symbolique pour l’unité de casernement des gendarmes


Le mois dernier, les ministres du Gouvernement issus du Loir-et-Cher, Jacqueline Gourault et Marc Fesneau, sont venus visiter le chantier de la future nouvelle unité de casernement de gendarmerie, pensée depuis l’année 2016.
Francis Monchet, maire sortant de Selles-sur-Cher, avait, lors d’une réunion de gendarmerie à Villefranche-sur-Cher, entendu des propos faisant constat de certains problèmes relatifs aux locaux de la caserne selloise. Souhaitant maintenir cette force de l’État dans sa commune, une étroite collaboration avec la communauté de communes Val de Cher Controis va faire lever de terre 11 logements individuels en 2021 rue du Vieux Noyer, dans la zone d’activités. Pour Marc Fesneau, ancien maire de Marchenoir, ancien conseiller régional du Centre et ancien député de la première circonscription du Loir-et-Cher, « cette construction concrétise le respect que l’on doit conférer aux gendarmes. Celui-ci ne doit pas se faire qu’en paroles mais aussi en actes. » Dans son rôle également, selon Jacqueline Gourault, ancienne maire de La Chaussée-Saint-Victor, ancienne conseillère régionale du centre et ancienne conseillère général de Loir-et-Cher, « un casernement de qualité est bien sûr favorable au maintien de l’ordre dans une commune mais aussi à son développement économique car un gendarme apporte la plupart du temps une famille qui a des répercussions de fréquentation sur les écoles et les commerces. » Stella Cocheton, actuelle maire de Selles-sur-Cher et Jean-Luc Brault, président de la communauté de communes, ont enfin salué le travail en cours de l’entreprise de maçonnerie de Billy « Rémy Lévêque » et le suivi de Benjamin Faugeroux, gérant de l’entreprise blésoise « Focal Architecture ». Le coût total qui s’élève à 3 millions 150 000 € pour la communauté de communes est amorti par l’État avec une forte Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux (DETR) qui a abondé en 2018 de 600 000 € et de 400 000 € en 2019. Un apport d’un peu moins de 370 000 € est apporté par la gendarmerie. Un emprunt communautaire et le montant des loyers versés par la gendarmerie équilibreront le budget.
Fabien Tellier