Ces quinze derniers jours…


En Sologne, un conseil municipal hyper-connecté…

Le vote du budget est quasiment passé à la trappe lors du conseil municipal de Romorantin en juin, supplanté par les réseaux sociaux. Au lieu de chiffres, il fut plutôt question de « mégalo-maniaque » et d’« enfant gâté », sur fond de posts Facebook et de tweets. Ambiance… Ou autant de joutes verbales entre le maire, Jeanny Lorgeoux, et le conseiller municipal d’opposition, Louis de Redon, qui sont devenues légion. Du fait d’élections municipales en 2020 et d’un duel qui s’annonce, le match a déjà commencé en salle de la mairie. Un vrai cirque, bien plus divertissant que n’importe quel programme TV. Morceaux choisis : « je vais vous expliquer ce qu’est un réseau social » « moi je gère une ville monsieur ! » « l’ORTF, vous savez, n’existe plus ». Ping… Pong. Un partout, la balle au centre, et un coup de marteau qui aura levé une séance cocasse. Jusqu’à la prochaine foire d’empoigne.

Zoo de Beauval : quatrième hôtel inauguré à Saint-Aignan-sur-Cher

« Jardins » « Pagodes », « Hameaux » « Hauts » ! Un, deux, trois… quatre ! Le site hôtelier des « Hauts de Beauval », constitué de 124 chambres, a ouvert ses portes ce printemps. Le ruban officiel a été coupé vendredi 29 juin en grandes pompes, en compagnie d’élus municipaux, départementaux et régionaux, également entouré de petits fours dont un pain surprise en forme de crocodile. Comme à l’accoutumée, la famille Delord avait mis les petits plats dans les grands pour faire découvrir cet hôtel supplémentaire, à la décoration africaine côté chambres et aux chaises colorées côté restaurant. Sis dans la zone artisanale à la sortie de Saint-Aignan-sur-Cher, à proximité de l’entreprise Acial et de la grande surface Super U, l’offre est ici moins onéreuse que les trois autres hôtels du zoo. Comptez une nuit à partir de 80 euros par personne. Depuis l’étage des « Hauts de Beauval », là où se nichent des salles de séminaire, on aperçoit même l’architecture du dôme tropical en train de sortir de terre. Oui car les projets ne s’arrêtent jamais à Beauval. Il faudra encore un peu patienter pour visiter cette bio-serre démesurée, c’est-à-dire pas avant 2020, année des 40 ans du parc animalier. La télécabine, qui permettra de traverser le zoo par les airs et donnera ainsi un autre point de vue aux visiteurs, sera pour sa part inauguré en mars 2019. A suivre.

Salon de l’enfant, à Blois : une première, avec succès

Le salon consacré aux enfants de 0 à 14, qui s’est tenu samedi 30 juin et dimanche 1er juillet à la Halle aux Grains, a affiché un très bon taux de fréquentation. Quelques 4 000 visiteurs, grands et petits, sont venus glaner des informations et des conseils auprès de professionnels et institutions. « C’est une vraie réussite », commente Malik Benakcha, l’organisateur. Au total,
52 exposants étaient présents autour de quatre univers. Les institutionnels (protection à l’enfance, écoles publiques), les entreprises locales (librairie Labbé, Playmogames), les loisirs (Romain Land, École blaisoise du crique, Goût du Jeu…) et enfin l’éducation représentée par la « box pédagogique », un nouvel outil ludique qui aide les enfants à progresser. À la baguette de cette initiative de « box », le binôme formé par Malik et Marion Pegaud. « Nous avons des enfants en bas âge et je suis très engagé dans l’enseignement avec l’association de parents d’élèves Sainte-Maire de Blois. Enfin, je veux faire de l’éducation une priorité et à la fois dynamiser la ville en mettant en avant les entrepreneurs locaux impliqués dans cet univers », résume Malik. Au regard de la réussite de cette première édition, la question de la mise en œuvre de la deuxième se pose bien évidemment. « Le choix de l’espace va être déterminant. La Halle aux Grains, idéalement située, s’est pourtant montrée rapidement exiguë. Reste le Jeu de Paume ou encore une délocalisation sur un site privé » annonce Malik Benakcha. Mais pour consolider voire développer le Salon, il faudra impérativement le soutien affirmé des institutionnels. Et là, ce n’est pas encore acté. « À la différence de la mairie de Blois et du conseil départemental qui ont immédiatement soutenu le projet, Agglopolys ne s’est pas sentie concernée. Pourtant le développement économique du territoire relève de sa compétence. Sans parler des bibliothèques et médiathèques, gérées également par la Communauté d’agglomération, aujourd’hui insuffisamment fréquentées et qui auraient tout intérêt à sortir de leurs murs », conclut l’organisateur.

Emilie Rencien et ARP