1 400 km en vélo pour faire connaître l’ataxie de Friedreich


Stéphane Metzger a relié Montargis à Blois à vélo, en direction de Brest.

Stéphane Metzger s’est lancé le défi de relier Strasbourg à Brest, en vélo. Une « Traversée de l’espoir » pour faire connaître l’ataxie de Friedreich, une maladie génétique évolutive et rare qui ne dispose pas de traitement curatif pour le moment.
Parti de Strasbourg le 3 mars, Stéphane Metzger est arrivé mercredi 7 mars devant la mairie de Blois vers 17h sur son vélo, tout sourire, après une étape de 140 km. Son objectif était d’arriver à Brest, dimanche 11 mars, soit un parcours de 1 400 km. « Je suis parti de Montargis ce matin vers 8h30 et demain j’irai à Sablé-sur-Sarthe », explique-t-il. Sa motivation ? Faire connaître l’ataxie de Friedreich, une maladie génétique évolutive et rare qui touche environ 1 500 personnes en France. Il s’agit d’une maladie neurologique d’origine génétique, qui peut débuter aussi bien dès l’enfance, à l’adolescence ou à l’âge adulte. Son évolution est progressive et variable d’une personne à l’autre. « Je suis agent de sécurité incendie dans un laboratoire de recherche à Strasbourg et j’ai rencontré une chercheuse qui travaille sur cette maladie. Quand j’ai su ce que c’était, j’ai été touché », raconte-t-il. Alors qu’il n’avait pas fait de vélo depuis quinze ans, il s’en est acheté un en février 2017 et a participé à un premier défi « Le peloton de l’espoir », en reliant Strasbourg à Lyon (640 km environ), en juillet 2017. Mais il a voulu aller plus loin en partant à vélo en solo dans sa « Traversée de l’espoir » (www.facebook.com/latraverseedelespoir). « J’ai eu droit à la neige, la pluie, la grêle, le vent froid, j’ai déjà crevé six fois et changé deux paires de pneus mais je reste motivé ! J’ai un moral d’acier et des jambes au top, ce sont les malades qui me donnent la force ». Au cours de sa traversée, l’intégralité des fonds récoltés sera reversée à l’Association française de l’ataxie de Friedreich (www.afaf.asso.fr).
Chloé Cartier-Santino