Les Républicains (LR) : carte euro-locale
Christian Jacob, président du groupe LR à l’Assemblée nationale, et Cristina Storoni, candidate au scrutin européen, accompagnés notamment du député Guillaume Peltier et du président du Conseil départemental de Loir-et-Cher, Nicolas Perruchot, ont donné une réunion publique à Blois jeudi 9 mai, après une visite aux Jardins de Cocagne. Comme aux autres candidats croisés jusqu’ici, nous avons posé LA question : comment attirer les citoyens aux urnes je jour J ? »Il existe une troisième alternative à Marine le Pen et Emmanuel Macron, » a insisté Guillaume Peltier. « L’avenir de l’Europe est un vrai sujet qui concerne tout le monde. Cristina Storoni vit à Paris la semaine mais est installée depuis une dizaine d’années à Nouan-le-Fuzelier. C’est l’opportunité d’élire la première député européenne du Loir-et-Cher ! Et dès le 27 mai, nous ferons des permanences euro-parlementaires à Romorantin, Blois et Vendôme. »
LREM / Modem : “Renaissance” à venir ?
L’écologie fait figure de pilier parmi lessujets abordés par la liste “Renaissance” conduite par Nathalie Loiseau. “C’est plus large que cela,” détaille Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement. “Notre credo est de renforcer la présence européenne au lieu de la détricoter. Face à Trump et la Chine par exemple. C’est le collectif, l’union, c’est le cas de le dire, qui fera la force dans une compétition internationale. Soit un mécanisme d’anti-égoÏsme.” Mais comment encore une fois motiver les bulletins dans l’urne et s’y retrouver dans la trentaine de candidatures en lice pour ce vote européen ? “Nous avons besoin de gens qui se mobilisent,” répond encore le membre du Gouvernement. “on peut comprendre la réticence de certains citoyens qui en 2005 ont voté contre le traité et ont ensuite eu l’impression qu’on leur imposait quand même. Mais quelque soit la liste choisie, les Français doivent se déplacer et voter car l’Europe, ce n’est pas abstrait, c’est du quotidien. ” Quant au match Macron-Le Pen pressenti qui se profile, Marc Fesneau commente ainsi. “Il faut un groupe de constructeurs, et non des euro-sceptiques.”
É. Rencien
