Au fil des ans, la traditionnelle foire de la Saint-Nicolas de Blois, qui a toujours lieu le dimanche le plus proche du 6 décembre, se déroule sous/par tous les temps et quels qu’ils soient, le jour du rendez-vous sacré pour bon nombre de familles de Loir-et-Cher. On y a connu le froid le plus intense, le verglas, la pluie, le beau temps…, en un mot comme en cent, toute la palette de la météo.
Ce cru 2019 fut très mouillé le matin ce qui fit fuir le traditionnel pèlerin. Les espaces vides étaient nombreux le long de La Papin et de La Porte Côté, entre les stands des camelots et commerçants non sédentaires habituels ou traditionnels.`
Luc Hervet, l’un des doyens de cette manifestation populaire, qui a œuvré, bien longtemps au pied des escaliers Denis-Papin, en y vendant des poêles lourdes et de qualité, et ce, depuis 1976, a changé son job, par lassitude, un peu, et parce que, au siècle d’Internet, et comme ses ustensiles de cuisine, ses arguments n’accrochaient plus les chalands. Il s’est, donc, reconverti dans la pomme de douche à trois vitesses de jets, « anticalcaire, anti-agression de peau et d’épiderme, qui caresse le cheveu en le lavant, même sans savon », explique, doctement, le mode d’emploi accompagnateur…Inutile de préciser qu’avec l’eau du ciel qui tombait drue sur Blois, plusieurs personnes se sont abritées sous son stand pour éviter de prendre une douche(tte), tout en étant séduites par celles qu’il proposait à la vente, afin de ne pas être… mouillées !
L’après-midi fut assez fréquentée dans l’ensemble, également au cœur même de la cité avec les commerces traditionnels ouverts pour l’occasion, mais ce ne faut pas une grande Saint-Nicolas, ce qui confirme l’adage populaire qui affirme qu’il faut financièrement garder prudence avant une échéance électorale. Ce fut, donc, le cas à trois mois du prochain rendez-vous des municipales. Ça ira mieux en décembre 2020 quand chaque candidat(e) aura mis de l’eau dans son vin et que les nouvelles équipes siègeront.
