Cour-Cheverny : Décidément, une drôle d’histoire politique


Du rififi à la mairie, épisode 2. Après le scrutin de mars 2020, un renversement inattendu, puis une partie du conseil municipal démissionnaire, un nouveau vote devrait de fait avoir lieu.
À ce jour, une poignée (8 et même 9 selon nos sources) de conseillers (et non adjoints, comme précédemment mentionné, l’erreur est humaine, ndrl) dont Nicole Thuillier, ont choisi de démissionner. Soit un tiers du conseil municipal nouvellement installé qui oblige à refaire le match électif. Pour rappel, élu en 2014, François Croissandeau aura vu le 15 mars sa position consacrée a priori au premier tour. A priori, car un putsch impromptu a eu lieu lors du conseil municipal d’installation du 23 mai : c’est par conséquent Évelyne Marier qui, contre toute attente, dévoile une carte surprise qui lui permet de s’asseoir dans le fauteuil d’édile pour six ans. Elle figurait sur la même liste que le maire sortant, et non concurrente, comme nous l’avions maladroitement écrit dans notre édition du 9 juin. Mais il faut croire tout de même une colistière bien rivale au regard du résultat actuel… C’est ce que nous voulions dire ! Mais c’est bien connu, les journalistes peuvent quelquefois faire des bêtises, la tête prise dans l’étau du rush d’un bouclage d’un journal, au four et au moulin. Mea culpa, personne n’est parfait. Quoiqu’il en soit, pour revenir à nos moutons politiciens, qu’il y ait eu trahison ou enfant dans le dos caché à Cour-Cheverny, en tout état de cause, cela semble bien compliqué sur cette commune, entre intox de réunion publique et info méfiante au bout du combiné et qui sait, peut-être secrets à cacher. Mais quoiqu’il en soit, ce n’est pas le rôle de la presse, souvent à tort accusée, de polémiquer.
É. Rencien