Parti socialiste : à vau-l’eau…



Le feuilleton continue. Et un de moins… Le bateau sombre dans le département. Le conseiller régional vendômois Pascal Usseglio a remis sa carte rose ce mois de mars pour rejoindre Benoît Hamon. Le maire adjoint de Blois, Benjamin Vételé, a lui aussi quitté le navire. Les tabliers se rendent les uns après les autres et certains semblent se réjouir à la vue du sang.
« Jean qui rit, Jean qui pleure », c’est devenu une sempiternelle ritournelle dans le monde merveilleux de la politique. Il y a même ceux qui se frottent les mains, brandissant presque fièrement la nouvelle, affreuse pour les autres, sur les réseaux sociaux. Ce qui ne fait pas vraiment rire la Fédération locale du PS 41. Le capitaine esseulé, Frédéric Orain, s’est exprimé par écrit suite à cette énième défection. « Comme j’ai pu aussi le dire à Benjamin, je suis certain que nous nous retrouverons tous dans une maison commune car nous avons les mêmes valeurs. La division actuelle de la gauche nuit à tous. » Investi dans la campagne Hamon, le secrétaire (encore) socialiste confie avoir été déçu aussi bien par le résultat que le comportement dudit candidat. « Il est même allé jusqu’à dire » qu’il n’y avait pas de candidat PS à l’élection présidentielle ». J’ai pris ça pour un manque de respect pour tous ceux qui au PS se sont battus pour lui, » déclare-t-il, avouant au passage sa grande sympathie pour le mouvement Génération.s. Il évoque ensuite les municipales de 2020 qui se profilent, avec bienveillance pour le maire de Blois, Marc Gricourt, par exemple. « Il peut s’afficher PS, EELV, générations ou autre il sera élu parce que c’est un bon maire. Denys Robillard malgré un mandat brillant a été emporté par le vent LREM lui. Bien souvent on est élu non pas par sa notoriété mais grâce à son parti (regardez les députés LREM notamment). Qui peut me citer l’intégralité de la liste de François Bonneau pour les dernières régionales ? «  Alors que le printemps est arrivé sur le calendrier et que les oiseaux chantent, Frédéric Orain conclut, comme résigné. « En attendant, je garde la vieille maison. Et merci à ceux qui restent aussi. »  Pendant ce temps-là, le maire de Blois, Marc Gricourt, justement, reste silencieux. Nous avons demandé une interview sur divers sujets; trop occupé, l’édile nous a incité à lui adresser nos questions par courriel, nous sommes pour le moment dans l’attente de réception des réponses à nos interrogations couchées sur le papier électronique… A suivre, à lire incessamment sous peu dans nos colonnes.
E.R.