Herbault : Le Loir-et-Cher va vivre au rythme de la biodiversité et de la nature


Du 7 mai au 7 juin, la deuxième édition, «Le 41 par Nature», initiative du Conseil départemental, promet pendant le mois de la biodiversité plusieurs animations, sorties, séances pédagogiques ou de détente, et autres temps forts.
Quelle bonne idée que celle de l’équipe du Conseil départemental de Loir-et-Cher qui a décidé de tenir un point-presse, en plein air, dans un cadre bien plus vert que la salle monacale Kléber-Loustau, à l’Hôtel du Département à Blois. Certes, il nous a été impossible de parcourir les 28 hectares du Centre départemental de soins d’accompagnement et d’éducation (CDSAE) du Val de Loire à Herbault, mais entre un rucher et un clos avec des moutons, en passant par les ateliers de jardinage où commençaient à croître des plants de tomates, de légumes et de fleurs, le cadre était idéal pour lancer la deuxième édition du mois de la biodiversité «Le 41 par Nature». Elle se tiendra du 7 mai prochain au 7 juin, avec plusieurs animations, sorties, séances pédagogiques ou de détente, et autres temps forts. Philippe Gouet, président du Conseil départemental, a suivi les explications données par Jacques Launay, directeur à l’aménagement rural et à l’environnement au sein du Conseil départemental, avant la visite guidée des lieux sous la conduite de Jean-Paul Bordas, directeur ; Lorène Bousquet, directrice adjointe ; Thierry Normand, coordonnateur des travaux ; Dimitri Multeau, chargé du patrimoine naturel, etc.

Un programme chargé
Le Département s’engage pour la deuxième année dans un challenge éco-responsable fort pour un maintien, une sauvegarde et une meilleure gestion de la biodiversité, sur un mois certes, mais aussi pour les onze autres mois du calendrier, car c’est un pari citoyen intergénérationnel, sans oublier la protection du patrimoine qui enveloppe toute ces actions, sur les 28 espaces naturels sensibles (ENS) que compte le Loir-et-Cher. Ont été rappelés le plan départemental en faveur des chauves-souris, la protection de la loutre en Sologne, l’installation d’une tour à hirondelles au collège de Morée, un programme «Miel & Pollinisateurs» avec l’installation de cinq ruchers dans le département et la conception d’une mallette pédagogique sur les pollinisations sauvages. Par ailleurs, 170 hectares ont été acquis en bois et marais au cœur même de la réserve de Grand Pierre et Vitain à Marolles et le dispositif d’aide à la plantation «Arbres & Haies» sera favorable à la biodiversité et au stockage du carbone. De plus, 27 classes d’écoliers et/ou collégiens ont pu bénéficier, au cours de l’année, d’un parcours pédagogique spécifique, en relation avec l’Éducation nationale, notamment. Notons que dans ce programme d’un mois, entre les sorties Nature chaque mardi, le spectacle «Le secret des prairies de Fouzon» à Couffy ou le festival Mer’veilles Nature à Mer (programme complet sur www.le41parnature-le moisdelabiodiversité ou www.departement41.fr ou www.merveillesnature.com), il sera possible d’assister, gratuitement, à la projection du dernier film du cinéaste local animalier, Laurent Charbonnier, «Le Chêne», à Cap’Ciné Blois, le jeudi 26 mai, à 20 heures (02 54 58 41 41, poste 48 66). Et si, en plus, il fait beau, que demande le peuple ?

Jules Zérizer

Le CDSAE du Val de Loire, c’est quoi ?
90 jeunes de 6 à 20 ans sont accompagnés au Centre départemental de soins d’accompagnement et d’éducation (CDSAE) du Val de Loire à Herbault, par une soixantaine d’encadrants en des ateliers verts pour la plupart. Parmi les projets, la plantation d’une centaine de jeunes arbres, à l’automne prochain, permettra de remplacer les chênes morts ou abattus, et, sous les serres, on prépare la foire aux plantations programmée dès que les Saints de glace seront passés afin de revivifier les finances du centre. Les meilleurs espoirs sont attendus pour la production de miel après deux saisons, en demi-teinte, plus noires que colorées…Chaque humain, ici, se montre respectueux du domaine des animaux et discret «car nous sommes chez eux» et le challenge en vaut la peine, car plusieurs chevreuils ainsi qu’un lièvre se sont réappropriés des territoires autour des bâtiments, au grand plaisir des résidents et du personnel y opérant.
J.Z.