Un polar made in Sologne !


Un vieil homme qui décède à l’hôpital en prononçant les mots « Annan sinulle » tout en en mordant la jeune infirmière qui l’assiste; un corps retrouvé dans une maison abandonnée de Sologne ; un jeune policier chargé de l’enquête et un esprit qui passe d’humain en humain… Tel est l’univers de “Chat Noir”, premier roman en deux tomes d’Élodie Chantepie.
Âgée de 33 ans, Élodie Chantepie est originaire de Vierzon, où elle a passé un bac littéraire avant de devenir infirmière. Elle vit actuellement à Romorantin (41) et a passé en juin son diplôme d’assistante vétérinaire. Et elle écrit des romans. « J’ai toujours plus ou moins écrit, reconnaît la jeune femme. Au lycée, j’écrivais des poèmes dans les marges de mes cahiers de cours, se souvient-elle. Plus tard, j’ai écrit des fun fictions en m’inspirant de séries télévisées car je suis une fan de séries. En 2018, j’ai commencé à écrire Chat Noir qui était une idée de roman que j’avais en tête, que j’ai finalement terminé. L’une de mes amies, auteur auto-éditée, a lu mon roman et m’a fortement conseillé de l’auto-éditer. Elle m’a beaucoup aidée dans le processus de l’auto-édition que je ne connaissais pas du tout. Ensuite j’ai écrit le second tome de Chat Noir. Je vais sortir mon troisième roman ce mois-ci qui est une fiction qui se passe à l’époque des Vikings. Mon quatrième roman, qui est un thriller fantastique, est entre les mains d’une relectrice professionnelle. Et j’ai commencé à écrire un cinquième roman qui se passe au Moyen Âge entre fiction et fantastique. Étant moi-même une grande lectrice et aimant m’évader grâce aux livres, j’écris afin de permettre aux gens de faire de même et d’oublier leurs soucis.»

Une inspiration au fil des mots
Élodie Chantepie aime laisser cours à son inspiration tout au long de l’écriture de ses romans, quitte à s’éloigner de son idée de départ : « Chat Noir devait à la base tourner autour de la sorcellerie car je suis berrichonne et la sorcellerie prend une place importante dans la culture du Berry, mais au fur et à mesure de mon avancement dans son écriture, je me suis orientée vers l’univers du chamanisme. Les 3 maisons abandonnées où l’on a trouvé des cadavres dans le roman existent vraiment. Je passais régulièrement devant elles et comme j’ai beaucoup d’imagination, au fur et à mesure les idées se sont ajoutées. À l’origine, le fantastique devait avoir une place plus importante mais en avançant dans l’écriture, je me suis orientée vers le roman policier en m’inspirant de séries que je regardais à l’époque comme Esprits Criminels. » L’autrice a tout d’abord fait lire Chat Noir à son entourage avant de le diffuser vers un public plus large. « J’ai eu un retour très favorable de la part de mes lecteurs qui ont apprécié le suspense et la qualité de mes personnages que j’ai travaillés et rendus attachants, se réjouit-elle. Le personnage de Matthieu plaît beaucoup. Certaines femmes se sont aussi identifiées à Émilie, personnage atypique qu’elles ont apprécié. J’ai choisi des personnages humains ayant des qualités et des défauts. Les lecteurs ont aussi aimé que je dénonce certaines choses comme les conditions de travail à l’hôpital et au sein de la police. Pour moi, ce n’est que du positif, ce qui m’encourage à continuer d’écrire. Lors de ma séance de dédicaces à l’espace culturel E.Leclerc de Romorantin, j’ai reçu un très bon accueil. Comme je suis auto-éditée, il me revient de faire la promotion de mes romans et j’arrive à gagner peu à peu de visibilité en faisant la promotion de mes livres sur Instagram et Facebook et en faisant un certain nombre de salons cette année : le Printemps des Livres de Lamotte-Beuvron en mars, celui de Saint-Avord fin mai, deux salons en juin, un salon à Reims le dernier week-end d’août et celui de Sandillon en novembre.» “Le Chat Noir”, tomes 1 et 2, en résumé, est un polar à découvrir. Et attention, addictif !
F.M.