Six communes qui votent


La journée de la Démocratie, qui a eu lieu le 15 septembre pour la première fois en Loir-et-Cher, lancée par l’association des anciens maires et adjoints 41, présidée par le député honoraire Patrice Martin-Lalande, a remis des Mariannes du Civisme.
La distinction a été décernée aux communes s’étant classées aux premières places lors des dernières élections législatives et présidentielles, par tailles (moins de 1 000 inscrits ; entre 1 001 et 3 499 et plus de 3 500), en matière de participation, dans les salons de la préfecture de Loir-et-Cher. Ont donc été nominées et félicitées le 15 septembre, avec remise de diplômes officiels, les communes de Nourray (89,56% de participation) ; Mur-de-Sologne (83,18%) et Mer (79,45%), pour le scrutin présidentiel, et ce, dans l’ordre croissant du nombre des inscrits ; ainsi que Le Plessis-Dorin (73,29%) ; Saint-Ouen (57,10%) et Vineuil (49,84%) pour les élections législatives. Des Marianne distribuées en présence de François Pesneau, préfet de Loir-et-Cher; Catherine Lhéritier, vice-présidente du Conseil départemental de Loir-et-Cher et présidente de l’association départementale des maires; les trois députés (Mathilde Desjonquères, Christophe Marion et Roger Chudeau) ; Patrice Martin-Lalande, précité et son prédécesseur, Jean-Claude Negrello, par ailleurs président de l’Ordre national du Mérite de Loir-et-Cher ; Christine Guérineau, présidente de l’association départementale des secrétaires de mairie (Naveil).

Plus d’une journée ?
Une fois de plus, à cette occasion patriotique et citoyenne, l’accent a été mis sur le taux trop élevé des abstentions, ce qui est scandaleusement anti-démocratique, alors que tant de dictatures, de par le monde, interdisent toute consultation populaire libre. Reste à savoir si ces récompenses, lancées en 2007 par la Fédération nationale des associations des anciens maires et adjoints de France (FAMAF) et l’Association des maires de France (AMF), pourra perdurer, car il va bien arriver un jour, au train (TGV et non pas de sénateur) où l’abstention, déjà en train (!) de grignoter le pourcentage final de la participation, arrivera à inverser sérieusement les résultats. Et si on ajoute le fait que bon nombre de bureaux de vote ont failli ne pas réunir le nombre requis de scrutateurs ou assesseurs, on se pose la question de savoir si le journée de la Démocratie ne devra pas se tenir, partout, au moins trois ou quatre jours par semaine…
Jules Zérizer